Claudine gillot broche star

Le nœud coréen ou Maedup 한국 매듭
par Claudine Gillot

 

Pour Kim Sang Lan, artiste coréenne formée au design et à l’art du textile en Corée du Sud, le travail du nœud coréen représente la vie et les relations humaines qui se font et se défont. De par son expérience et son art, elle explique que le maedup reflète tant l’esprit coréen que l’identité de la Corée et que la recherche d’une harmonie pourrait en être le point central. 

Claudine Gillot travaille l’art du maedup avec Kim Sang Lan depuis de nombreuses années. Elle participait à l’exposition collective « Kim Sang Lan et ses élèves » organisée en 2012 par le Centre Culturel Coréen de Paris. Celle-ci montrait combien cet art traditionnel pouvait à la fois se perpétuer et trouver d'autres formes d'expression dans le monde actuel. Claudine Gillot s'est toujours intéressée au travail du fil, qu'il s'agisse de passementerie ou de broderie d'ornement. Elle est par ailleurs miniaturiste en peinture persane.

Comme jadis, le maedup se réalise toujours uniquement avec les doigts. Les différents nœuds – on en compte une quarantaine – portent pour la plupart des noms évoquant la nature et la vie quotidienne : lotus, gingembre, papillon, bague, lunette, libellule, fraise, chrysanthème, prunier, poussin... Les fils peuvent être en soie ou en coton.

Le maedup a été élevé au rang d’art et est considéré comme un "trésor culturel" par la Corée.